Les préparatifs des fêtes de fin d’année nous mobilisent, toutes convictions et religions confondues, par d’amples achats de cadeaux, de nourritures, de projets festifs : Il ne faut pas rater les promesses de rencontres et de joies qu’offre cet évènement, désormais planétaire !
Or, cet Évènement est d’abord l’Avènement de Jésus, c’est-à-dire sa naissance à Noël. Et pour nous y préparer la liturgie nous offre le temps de l’Avent (du latin Adventus, dérivé du verbe advenire – arriver).
Chaque dimanche une bougie est ajoutée près de l’autel, rappelant la lumière du Christ que nous avons reçue au baptême ; cette lumière, fragile en nous, vacille aux vents funestes du mal et de la souffrance, et peut s’éteindre quand la violence l’emporte, ou que l’acédie1 révèle l’épuisement de nos âmes.
Dès lors, l’Avent ravive en nous cette attente du Sauveur : « En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes, et la lumière brille dans les ténèbres. » (Jean 1, 4)
La nouvelle année, qui se compte aussi à partir de la naissance du Christ, verra-t-elle augmenter en nos cœurs et dans le monde la justice, la paix et la fraternité ? Avec l’ardeur et le soin que nous mettons à composer nos réveillons, disposons nos cœurs à bien accueillir l’Amour de Dieu incarné en Jésus, lui qui ravive notre foi, nourrit notre espérance, suscite notre charité.
Père Michel Clemencin
1 Acédie : Négligence pour notre vie spirituelle