Les préparatifs des fêtes de fin d’année nous mobilisent, toutes convictions et religions confondues, par d’amples achats de cadeaux, de nourritures, des projets festifs : Il ne faut pas rater les promesses de rencontres et de joies qu’offre l’évènement, désormais planétaire, qu’est Noël !
Or, cet Évènement est d’abord l’Avènement de Jésus, c’est-à-dire l’incarnation du Fils Dieu au cœur de l’Histoire. Certes on peut se demander ce que 20 siècles de christianisme ont pu apporter au monde, quand on voit aujourd’hui la planète au bord de désastres climatiques, alimentaires et démographiques sur fond de guerres effroyables !
Jésus nous dit : « Redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche » (Luc 21).
Le temps de l’Avent nous réveille, d’abord pour ne pas céder aux injonctions funestes des dictateurs, aux lois d’un marché de gaspillage, aux divisions des élites plus disposées à servir leur idéologie paresseuse que le bien commun de tous. Et surtout il prépare nos cœurs à accueillir l’Espérance d’un salut, offert par l’exemple, la parole et la lumière du Christ, rare alternative intelligente aux errements guerriers et mercantiles des humains.
« En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes, et la lumière brille dans les ténèbres. » (Jean 1, 4)
Avec le même soin que nous mettrons à composer nos réveillons, disposons nos cœurs à bien accueillir l’Amour de Dieu incarné en Jésus, lui qui ravive notre foi, nourrit notre espérance, suscite notre charité.
Père Michel Clemencin